Actionnaire ou partenaire ?
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Comité de réforme 1% Logement :: Groupe 3 : Restructuration du réseau CIL :: Quelle articulation entre les CIL, les ESH et les autres acteurs de terrain ?
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Actionnaire ou partenaire ?
Depuis ces dernières années, les SAHLM ont souvent été utilisées par les CIL pour récupérer de la collecte auprès d'entreprises...sur des territoires ou le marché locatif est particulièrement tendu. C'est aussi un moyen d'externaliser une partie des actifs du CIL, pour le cas où !...
Cela a entraîné des échanges financiers entre CIL par les droits de réservation souvent exhorbitants ! En effet, pour un salarié muté de la province vers Paris le coût peut se revéler plusieurs dizaines de fois supérieur à la collecte annuelle d'une PME. Allez expliquez cela à un petit patron qui pensait légitimement que les HLM étaient financés par l'argent de ses impôts. Il aura très vite compris qu'il faut payer une deuxième fois pour son salarié...à priori solvable (ce qui est bon pour l'équilibre financier d'un bailleur social.
Pour la province, et dans beaucoup d'endroits la crise du logement relève d'un mensonge soigneusement entretenu par nos politiques. Il est curieux que le numéro unique (base de données des demandes) soit inexploitable pour mesurer la demande du marché, mais il faut bien produire des logements, y compris dans des zones où la vacance est criante (voir des taux de rotations de locataires supérieurs à 20%).
Dans mon département, 14% de logements sociaux et 59% de propriétaires, nous construisons frénétiquement avec en plus le phénomène "de Robien" pour couronner le tout !
Alors, le CIL se voit notifié une obligation de financement pour un volume de x réservations, dont il n'a que faire.
Dans le même temps, il devra expliquer qu'il ne peut plus consentir de prêt accession ou Pass-Travaux (ou si peu).
Il me semblerait beaucoup plus légitime d'acquitter un "droit de réservation" A POSTERIORI, Une fois le service rendu (comme chez mon boulanger).
Quel intérêt d'immobiliser des sommes considérables de la ressource des entreprises dans les actifs d'une SAHLM ? Il faut stimuler la concurrence des bailleurs sociaux en gardant les mains libres. On peut imaginer que les relations de partenariat seraient beaucoup plus fertiles (j'entends par là que le CIL ne serait pas uniquement considéré comme une pompe à f..c par...certains).
Soyons lucides, l'Etat ne poursuit qu'un but ! combler le tonneau des danaïdes résultant d'une incroyable incompétence...depuis des décennies. Il y a fort a parier que TOUS les actifs financiers n'y suffiront pas.
Bonne journée
Cela a entraîné des échanges financiers entre CIL par les droits de réservation souvent exhorbitants ! En effet, pour un salarié muté de la province vers Paris le coût peut se revéler plusieurs dizaines de fois supérieur à la collecte annuelle d'une PME. Allez expliquez cela à un petit patron qui pensait légitimement que les HLM étaient financés par l'argent de ses impôts. Il aura très vite compris qu'il faut payer une deuxième fois pour son salarié...à priori solvable (ce qui est bon pour l'équilibre financier d'un bailleur social.
Pour la province, et dans beaucoup d'endroits la crise du logement relève d'un mensonge soigneusement entretenu par nos politiques. Il est curieux que le numéro unique (base de données des demandes) soit inexploitable pour mesurer la demande du marché, mais il faut bien produire des logements, y compris dans des zones où la vacance est criante (voir des taux de rotations de locataires supérieurs à 20%).
Dans mon département, 14% de logements sociaux et 59% de propriétaires, nous construisons frénétiquement avec en plus le phénomène "de Robien" pour couronner le tout !
Alors, le CIL se voit notifié une obligation de financement pour un volume de x réservations, dont il n'a que faire.
Dans le même temps, il devra expliquer qu'il ne peut plus consentir de prêt accession ou Pass-Travaux (ou si peu).
Il me semblerait beaucoup plus légitime d'acquitter un "droit de réservation" A POSTERIORI, Une fois le service rendu (comme chez mon boulanger).
Quel intérêt d'immobiliser des sommes considérables de la ressource des entreprises dans les actifs d'une SAHLM ? Il faut stimuler la concurrence des bailleurs sociaux en gardant les mains libres. On peut imaginer que les relations de partenariat seraient beaucoup plus fertiles (j'entends par là que le CIL ne serait pas uniquement considéré comme une pompe à f..c par...certains).
Soyons lucides, l'Etat ne poursuit qu'un but ! combler le tonneau des danaïdes résultant d'une incroyable incompétence...depuis des décennies. Il y a fort a parier que TOUS les actifs financiers n'y suffiront pas.
Bonne journée
RESKEBIL- Messages : 23
Date d'inscription : 17/11/2008
Re: Actionnaire ou partenaire ?
Cette idée n'a rien de légitime, elle est même complètement fausse !RESKEBIL a écrit: Allez expliquez cela à un petit patron qui pensait légitimement que les HLM étaient financés par l'argent de ses impôts.
MORVAN- Messages : 35
Date d'inscription : 31/10/2008
financement des HLM
Lors d'une opération d'investissement par un bailleur social,
une subvention est versée par l'Etat (de plus en plus faible certes...)laquelle subvention doit bien provenir des impôts acquittés par l'ensemble des français...
une subvention est versée par l'Etat (de plus en plus faible certes...)laquelle subvention doit bien provenir des impôts acquittés par l'ensemble des français...
RESKEBIL- Messages : 23
Date d'inscription : 17/11/2008
Comité de réforme 1% Logement :: Groupe 3 : Restructuration du réseau CIL :: Quelle articulation entre les CIL, les ESH et les autres acteurs de terrain ?
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