Réduire le nombre de CIL ?

La diminution du nombre de CIL a été très importante depuis la création de l'UESL.
La difficulté résulte dans le fait que l'émergence de quelques très grands CIL au regard d'un maillage territorial n'apparaît pas comme pertinent, dès lors que l'on souhaite mettre en place un SERVICE DE PROXIMITE.
Les produits de services, qu'ils soient d'assistance ou bien de mobilité impliquent une parfaite connaissance du territoire et des relations tissées localement avec la chaîne des partenaires. Mon propos, n'est pas d'opposer un CIL d'importance nationale avec tel ou tel, La concurrence doit être stimulante sur la qualité du service rendu et non pas sur la collecte !
Enfin, et c'est aussi le sujet central ! Quid du rôle de nos administrateurs de terrain...privés d'autonomie de décision. Ils sont la légitimité de notre mouvement, l'enquête menée par le MEDEF auprès des Présidents révèle sans équivoque une fracture avec les décisions du PNI. Se priver de nos relais locaux est un risque majeur ! Il faut bien l'admettre, le fonctionnement de nos Conseils d'Administration est plutôt consensuel et révèle un climat plutôt convivial.
Observons ce qui se passe avec la FONCIERE LOGEMENT, je n'ose imaginer localement des investissements aussi...hasardeux effectués par une filiale de titre V gérée par des "locaux". Rappelons que nous avons effectué une enquête sur les besoins en logements (coût 40 000€, ça c'est pour le ratio de fonctionnement).
Cette enquête est un outil dont la Foncière doit tenir compte !
A l'heure de la décentralisation, il ne semble pas opportun d'accoucher d'un modèle soviétiforme aux contours de mamouth...ça on connaît ! Eloigner les centres de décisions et encourager l'obésité d'une grosse structure ne me semble pas générateur d'économies de fonctionnement.
Enfin, à titre personnel, je regrette que ce forum soit aussi peu fréquenté depuis sa mise en ligne...Les jeux seraient-ils faits ?
Bonne journée